J'ai besoin qu'on me caresse la tête pour faire sortir les larmes. J'ai besoin qu'on me dise que je suis à plaindre, que je suis toute petite, que c'est trooop injuste. C'est étrange cette manière que j'ai de rechercher la pitié, et, à défaut, d'en éprouver pour moi-même.
Pour faire sortir la douleur, le venin, d'instinct, on presse le point sensible. Les larmes sortent quand j'appuie sur les grosses et les petites plaies de ma vie.
Parfois elles sortent sans que j'appuie, plus sainement, mais c'est rare. En général, c'est quand une oreille sincèrement attentive force un peu mes confidences. Dans cette situation-là, je me retrouve à formuler autrement mes peines et mes angoisses, à découvrir des choses. Ces fois-là, c'est un disque de coton frais, imbibé d'un onguent curatif... ^^
C'est difficile de s'y retrouver dans tout ça, j'avance à tâtons.
Mais il faut que j'apprenne à me débrouiller, à tenir debout toute seule. Il faut que je combatte ce réflexe de position foetale, cette façon que j'ai de charger les autres... l'autre surtout... d'un poids qui n'en finit pas d'augmenter.
J'ai le coeur gros de ce Noël en demi-teinte, de mon père dépressif, fatigué, blasé de tout, bourré de médicaments, qui mange dans son lit devant le bêtisier de la télé. J'ai le coeur gros de son changement... C'était quelqu'un de tellement solaire, drôle, exubérant, avant la maladie.
Fuck.
lundi, décembre 25, 2006
mardi, novembre 07, 2006
Remarque en passant
Il y a des jours où la colocation me pèse. Ces jours où mon coeur a besoin d'un ennemi et le trouve, juste à portée de main. Je ne suis pas aigre et maussade en permanence, mais dès qu'un nuage passe... je ressors les armes.
Il y a des jours où j'aimerais pouvoir m'injecter quelques centilitres de sérénité et de tolérance supplémentaires...
jeudi, octobre 26, 2006
Allons savoir pourquoi...
Je recommence le blog, je recommence un blog... Le premier était trop vieux et le second avait quelque chose de désagréable... je ne suis pas sûre de pouvoir, dans un premier temps, supporter à nouveau mon écriture, je me risque pourtant à risquer de déplaire, il faut bien miser pour jouer, n'est-ce pas.
Je ne sais vraiment pas quoi raconter dans cette introduction. C'est que ma vie a trop changé ou n'a pas assez changé... Je suis submergée de l'inutilité de ce blog, bien que je me sois résolue à me forcer, car c'est en n'écrivant rien qu'on finit par écrire quelque chose. Même si je ne devais jamais intéresser personne, même si je ne devais jamais dépasser la médiocrité, écrire, écrire... est toujours mon essence, est toujours en moi.
Les méditations enfumées sous la lumière rose, les Yesterday Once More et l'Erdre qui scintille, les cris des bandes de potes courant sur les pavés, le fer du balcon noir et le blanc de l'arbre éclairé, bref la vue, la vie de ma fenêtre, rien que cette vue, que ces sons qui me parviennent, suffiraient à me convaincre.
Je ne sais vraiment pas quoi raconter dans cette introduction. C'est que ma vie a trop changé ou n'a pas assez changé... Je suis submergée de l'inutilité de ce blog, bien que je me sois résolue à me forcer, car c'est en n'écrivant rien qu'on finit par écrire quelque chose. Même si je ne devais jamais intéresser personne, même si je ne devais jamais dépasser la médiocrité, écrire, écrire... est toujours mon essence, est toujours en moi.
Les méditations enfumées sous la lumière rose, les Yesterday Once More et l'Erdre qui scintille, les cris des bandes de potes courant sur les pavés, le fer du balcon noir et le blanc de l'arbre éclairé, bref la vue, la vie de ma fenêtre, rien que cette vue, que ces sons qui me parviennent, suffiraient à me convaincre.
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